Dans le domaine de la comptabilité, les immobilisations sont soumises à des calculs d’amortissement. Il s’agit de définir la durée de vie du bien pour réaliser son état et en déduire à quelle date doit-il être remplacé. En effet, les biens immobiliers n’ont tous la même durée de vie. Découvrez ci-après l’amortissement du matériel et outillage.
Définir l’amortissement comptable
L’amortissement vise à constater la perte de valeur d’un bien suite à l’effet de son usage physique, de l’obsolescence de l’actif ou de son altération dans le temps. A la fin de l’exercice comptable, quel que soit le résultat (bénéfice ou perte), il est indispensable de comptabiliser l’amortissement des biens. A part les terrains et œuvres d’art, les immobilisations matérielles sont toutes amortissables. Le matériel et outillage industriel en fait donc partie. Il existe quand même certaines immobilisations immatérielles amortissables, à savoir :
- Les brevets d’inventions, les licences ;
- Les logiciels et coûts de développement ;
- Sites Internet (sous quelques conditions).
Les durées de vie pour le calcul de l’amortissement
En principe, la durée d’amortissement et celle de l’utilisation réelle doivent être la même. Le service fiscal accorde pourtant aux PME la prise en compte des durées admises dans leur calcul d’amortissement. Pour appliquer ces durées prédéfinies dans le calcul, trois conditions doivent être respectées par l’entreprise :
- Total bilan ≤ 3 650 000 € (ré-haussé à 4 000 000 €) ;
- Chiffre d’affaires hors taxes ≤ 7 300 000 € (porté à 8 000 000 €)
- Salariés ≤ 50.
Pour le matériel et outillage industriel, les durées admises sont les suivantes :
- Matériel : entre 6 et 10 ans ;
- Outillage : entre 5 et 10 ans.
En usage professionnel, l’administration fiscale accorde quand même un écart de 20%. De plus, elle a mis en place des amortissements exceptionnels pour des applications spécifiques.
Les types d’amortissement comptable
L’amortissement du bien commence dès lors de sa date de mise en service. Il existe trois modes de calcul d’amortissement comptable :
- Amortissement linéaire ;
- Amortissement variable ;
- Amortissement dégressif.
L’amortissement linéaire constitue la base pour le calcul d’amortissement variable et dégressif. Le service fiscal impose des limites aux entreprises mais cette limite n’est applicable qu’à titre fiscal.
------------------------------- Pour en savoir plus visitez ce site
